Guadeloupe…Grand-Cul-de-Sac Marin

En partant de Montserrat, notre objectif était d’arriver dans le Grand-Cul-de-Sac Marin, au Nord de la Guadeloupe… ça n’a pas été facile…il a fallut serrer le vent au maximum…et malgré celà, au bout de 4h, notre cap était plutôt sur Deshaies (Ouest de la Guadeloupe)…Le vent était faible et le courant contre nous (environ 1 noeud)…bref on dérivait plus qu’on avançait! Mais la tendance s’inversa vers 12h…le vent forcit, tourna plus au Nord et le courant s’inversa…

Après 10h de nav, on arrive finalement devant le chenal d’entrée de Ste Rose…les bouées ne sont pas faciles à repérer…la dernière est même manquante…il y a des cayes partout…le soleil se cachent derrière les nuages, impossible de voir où il faut passer…même le GPS ne s’y retrouve pas…on patiente… à 2 doigts de mouiller dans le chenal, des pêcheurs nous indiquent le chemin!!!

On se retrouve dans un petit port de pêche, derrière une digue, avec seulement un autre bateau au mouillage…l’endroit est calme, à l’abris de la houle (ça nous change de Montserrat)…une bonne nuit nous attend!!

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La ville est sympa (avec une bonne boulangerie!!!), il y a plein d’endroits à voir…c’est décidé, on reste quelques jours!!!

Samedi matin, on part explorer le Grand-Cul-de-Sac en annexe…eh oui avec Freddy c’est désormais possible!!!

Après avoir serpenté de long en large la mangrove durant plus d’1h, on trouve finalement l’embouchure de la Rivière Moustique, que l’on remonte tranquillement: le paysage change au fur et à mesure qu’on rentre dans les terres…

Après un petit pic nic au bord de la Rivière, on prend la direction du “large” et des les îlets de Carénage: réserve de Frégates et un îlet de de sable blanc.

Pliés en 4 après plus de 10 milles en annexe dans la journée, on apprécie de s’allonger sur les couchettes du bateau. Après le moteur, c’est l’annexe qu’il faudra changer (un peu plus grande serait pas mal) pour faire des explorations comme celle-la!

Le lendemain il est temps de quitter Sainte Rose pour se rapprocher de la rivière salée. Sous un temps à grains, on a du mal à trouver les passes d’entrée au milieux des cayes. Trempés, on décide de prendre la passe à Fajou, la plus large, et de mouiller au plus vite devant l’ilet à Fajou. L’endroit est superbe, d’autant plus que la dizaine de bateaux présents repartent à la tombée de la nuit (demain c’est lundi, au boulot!) et on se retrouve seuls au mouillage. Petite surprise au réveil pendant la baignade : il n’y qu’un 1m90 de fond, ce qui fait tout juste 20cm sous notre quille (le vent a tourné pendant la nuit)! On a eu chaud …